Grâce à notre aide, PA.S.A., notre association partenaire au Népal, possède un terrain à Panauti sur lequel existait une maison que nous avons restaurée et où ont ensuite été construits une autre maison et, en 2015, un local administratif. Nous appelons communément ce site PCH (Panauti Children’s Home). Sanjaya, le manager, et Sabita, la présidente, en ont la responsabilité. Nous y avons pris en charge 50 enfants qui vivaient pour certains en prison avec l’un de leurs parents, ou étaient abandonnés par leur famille ; quelques-uns sont orphelins. Leur vie à PCH s’est déroulée comme au sein d’une grande famille, chacun participant à toutes les tâches de la vie quotidienne, poursuivant un cursus scolaire, pratiquant des activités sportives et agricoles.
Lorsque les enfants ont grandi, la plupart d’entre eux sont allés poursuivre leurs études à Katmandou. Officiellement, ils n’étaient dès lors plus sous la responsabilité de PA.S.A., donc de D.E.M. Népal, bien que notre association leur alloua encore une bourse d’études pendant deux ans. Au-delà, nous avions décidé d’aider uniquement les élèves ayant d’excellents résultats à poursuivre leurs études supérieures. Certains sont allés jusqu’au mastère. Parallèlement, nous leur demandions de travailler bénévolement en milieu sanitaire et social, à titre d’apprentissage, d’expérience professionnelle, de soutien à la collectivité. Ils intervenaient principalement dans les écoles publiques, à temps partiel.
Ceux qui avaient un projet professionnel précis ont pu bénéficier d’une bourse d’installation. Le soutien matériel de D.E.M. Népal à leur égard prit alors fin. En 2015, seuls trois enfants sont encore aux études. Tous les autres ont trouvé un emploi. Beaucoup travaillent dans le secteur médical (infirmiers, aides-soignants, pharmaciens), éducatif (enseignants, professeurs d’arts plastiques), touristique… Quelques-uns sont partis travailler à l’étranger. Leur niveau d’éducation leur permet d’obtenir des postes de qualité. Nombre d’entre eux se sont mariés et ont des enfants.
C’est ainsi qu’à partir de 2009, à Panauti, l’organisation et l’organigramme de PCH ainsi que l’affectation des budgets et des locaux ont été remaniés.
Cependant, le dernier étage du bâtiment reste à la disposition des ex-pensionnaires de PCH : soit pour y habiter parce qu’ayant un travail ou faisant des études sur place, soit pour s’y réfugier, soit encore pour y venir en vacances et prendre un bol d’air loin de la pollution de Katmandou. Tous ces jeunes adultes restent en lien, s’entraident et se retrouvent avec bonheur lors des fêtes de famille ou du pique-nique annuel organisé pendant le séjour d’Angelo, président de l’association.
Texte mis à jour en octobre 2015
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